Cmdr Winnster | |||
Role Freelancer / Space cowboy | Registered ship name Peco | Credit balance - | |
Rank Elite | Registered ship ID Krait Phantom EF-AE5 | Overall assets - | |
Power Independent |
Personal content
Real name
Winnster
Place of birth
Korovii
Year of birth
3280
Age
30
Height
Weight
Gender
Other
Build type
Skin color
Hair color
Eye color
Accent
Ma mère était responsable dans une entreprise qui exportait du thé et mon père tenait un restaurant. La navy était donc quelque chose d’assez nouveau pour moi, et j’étais bien meilleur à faire des cookies qu’à faire du flight assist off.
La formation à la navy locale ne fut donc pas une épreuve facile, mais elle m’a permis d’avoir les bases du pilotage, du combat en vaisseau ou à pied, et des rudiments de la vie de soldat.
Pour la suite j’ai été envoyé à Eta Cassiopeiae, à 60 années lumière.
C’est le plus grand bastion militaire de la Fédération et je doit dire que c’est assez impressionnant là-bas! Niveau voyage j’ai été servi, même si je n’ai pas vraiment admiré le paysage j’ai pu voir autre chose que mon système natal et ses onze corps célestes ! Les classes furent éprouvantes physiquement mais surmontables, et la mentalité laissait à désirer. Je savais que la corruption était dans nos moeurs mais c’est vraiment en arrivant ici que j’en ai compris le vrai sens. Ce fut donc avec une grande joie que je partis à la fin de mes classes, avec le grade de Premier Maître.
Je pris mes fonctions dans un Federal Assault Ship de patrouille dans un système voisin. Mon copilote, Marvin, était un natif de Eta Cassiopeiae, de la planète Feynman. J’adorais discuter avec lui lors des longues patrouilles en interplanétaire. Lui qui avait vécu sur une planète avait un mode de vie si différent du miens. Nous sommes vite devenus très proches, on formait une bonne équipe et l’ambiance dans le vaisseau était au beau fixe à chaque mission.
Malheureusement ce fut une affectation de courte durée.
Le 13 mars 3301 la présidente de la Fédération déclare la guerre contre le Groupe de l'État de Crimson, la Guerre de Lugh.
Ce groupe voulait prendre le contrôle de Lugh et se déclarer indépendant de la Fédération, ce que la présidente n’acceptait pas. Le jour même, nous fûmes envoyés sur le FNS Nevermore, un croiseur de guerre Farragut. La Fédération rassemblait ses troupes et préparait le combat.
Les préparatifs de la guerre rendaient l’ambiance anxiogène. Les soldats couraient partout en silence, les ouvriers terminaient de souder des plaques de blindage tandis qu’on acheminait des tonnes de munitions et de vaisseaux.
Pour ma part, j’aidais les mécaniciens à réviser l’armement des F63 que l’on allait emmener. Marvin lui guidait depuis la tour de contrôle les vaisseaux qui acheminaient les vivres.
Je n'aurais jamais pensé voir l’horreur de la guerre sans avoir à y aller.
Quelques heures après mon arrivée, la station Hudson faisait feu sur le Nevermore sans que personne ne comprenne pourquoi. Tout le flanc coté station du vaisseau fut réduite en une forêt de débris métalliques et humains. Alerte rouge, ordre de quitter le vaisseau, je sautais dans un Condor et décollais aussitôt. J'essayais de contacter Marvin par radio mais pas de réponse. Je contactais alors les vaisseaux alentours pour savoir si ils l’auraient récupéré, rien.
Avant d’aller m’arrimer sur une Corvette je décidais de faire un tour de reconnaissance du Nevermore dans l’espoir de le voir. Tous les corps que j’ai pu croiser étaient méconnaissables.
Je m’arrimais et commençais à échanger avec l'équipage.
Le commandant de la corvette avait réussi à sauver une trentaine de soldats en utilisant les emplacement cargo. Pendant plus de deux heures, on s’est relayés en Condor pour chercher des gens à sauver. Au final je ne sais même pas si cela a été utile, même si nous avions trouvé du monde, approcher du Nevermore était plus que dangereux. Le commandant, lui, avait réussi à discuter avec ses supérieurs, d’après ses informations le système de défense de la station aurait répondu à un tir du Nevermore.
«Mais bordel pourquoi le Nevermore aurait tiré sur la station ?»
Nous fûmes finalement rapatriés sur la station, et interrogés par les Services de Sécurité Fédéraux pour en savoir plus sur l’incident. J’ai aussi pu apprendre la mort de Marvin. Un pilote de Type 6 aurait récupéré son bras à quelques kilomètres du FNS.
J’ai eu du mal à comprendre ce qu’ils voulaient dire par «récupérer son bras». J’avais aussi du mal à comprendre le reste. Le matin même on était en train de prendre un café avec Marvin.
«Là je vais avoir besoin d’autre chose qu’un café. Là je.. je… Qu’est ce que je voulais faire déjà ?»
Je n’arrivais plus à voir à travers mes larmes. Boire ! Il me fallait quelque chose à boire !
«Pourquoi j’étais triste déjà ? Je ne sais plus, peu importe, j’ai soif.»
Les souvenirs sont vagues pour ce qui est de savoir ce que j’ai bu ce jour là, ou quelle quantité j’en ai bu.
En fait je ne me rappelles pas de ce qui a suivi, j’ai fait un blackout qui a duré jusqu’au moment où je me suis réveillé sur un Assault ship, avec une surchauffe à 240%, des alarmes à ne plus savoir quoi en faire et une bonne vingtaine de messages non lus.
Je claquais un dissipateur thermique, activais la MTA (unité de maintenance automatique) pour réparer les modules endommagés. En regardant mon panneau de droite je découvrais que ma tête est mise à prix. Après avoir lu les messages je compris instantanément la situation: je m’étais enfui avec un vaisseau de la navy. Peu importe, il me restait encore assez d’alcool dans le sang pour annihiler le stress pour un petit bout de temps. Et si je ne m’étais pas enfuit là je l’aurait fait quelques jours plus tard.
«Bon tout d’abord il faut que je me mettes à l’abri de la Fédération»
Je me dis que je réfléchirais à ce que je ferais plus tard. J’avais mal à la tête. Heureusement qu’il y avait une assistance de supernavigation et d’auto-appontage, je n’étais pas vraiment en capacité de piloter.
Arrivé dans une petite station d’un système anarchique, je décidais d’aller manger un bout et de réfléchir à la situation. Tout d’abord il fallait que je fasse disparaître les preuves, c’est à dire le vaisseau et ce qu'il y avait à l’intérieur.
Cela ne fut pas très compliqué, dans ce genre de système tout se vend, surtout lorsque ce sont des pièces rares comme un vaisseau de la Navy accessible uniquement par des soldats d’un certain rang. Je me suis donc rapproché du chef de la station, qui était aussi à la tête de l’Auscapaka Blue Posse. L’homme s'appelait Joseph Courtney, il était armé d’un fusil mitrailleur et d’un cigare de Kamitra.
J'acceptais, je n’allais pas cracher sur 20 millions et un boulot après tout. Joseph avait besoin de pièces de rechange pour des propulseurs de clipper et de quelques tonnes de têtes d’oignon.
Je me suis donc acheté un Type-6 et j’ai commencé à faire des allers retour pour Jo. J’avoue que je ne me serait jamais attendu à faire de la contrebande en partant de chez moi il y a 4 ans. M’enfin, c’est une manière comme une autre de découvrir le monde.
J’allais donc de système en système à la recherche de pièces de vaisseau ou de marchandises rares.
Sur mes temps de repos j’allais miner, j'accumulais de l’argent. Après quelques mois de travail ma situation financière s’était améliorée et j’ai pu acheter un Krait Phantom à Jo. Passer par lui me permettait d’avoir un sacré rabais sur le bouzin. Le tas de ferraille était en assez bon état. Le FSD déconnait un peu mais ça se réparait. J’ai tout de même mis quelques semaines à le retaper mais ça en valait le coup.
Mes relations avec Jo s’étaient aussi améliorées et dès que le Phantom fut terminé il s'empressa de me donner une mission:
C’est ainsi que je fit la navette entre Auscapaka et Siusi. A 500 année lumière l’aller-retour je peux vous dire que le rodage du FSD était vite fait !
La mission s’étant bien déroulée, Jo continua de m’envoyer à divers endroits de la bulle pour écouler de la contrebande ou tout simplement trouver des endroits où se fournir.
le phantom était vraiment parfait, il sautait bien et avait une signature thermique presque invisible, ce qui rendait le travail d’autant plus facile. Je commençais à aimer ce travail mine de rien. J’ai eu l’occasion de voyager, de voir des paysages magnifique et de goûter les meilleures spécialitées de la bulle (si vous en avez l’occasion allez goûter le thé de Fujin, un vrai délice). Ce dernier point avait réveillé mes souvenirs d’enfance dans le restaurant de mon père, et commençait à faire germer une idée dans ma tête. Plus j’y réfléchissais et plus ça devenait concret. J’avais envie de monter une brasserie.
J’ai donc commencé à acheter du matériel et à installer des cuves dans les emplacements cargo, mais je continuais de travailler pour Jo le temps de peaufiner la recette et de trouver des clients.
En parlant de travail, Jo avait une nouvelle mission pour moi.
C’est ainsi que je parti pour un autre voyage, le vaisseau rempli de disques durs. Je profitais du chemin pour prospecter et faire un peu de contrebande. La plupart du temps les gens étaient plus intéressés par la tête d’oignon ou les pièces détachées que je revendais plutôt que mon elixir. En même temps c’était normal, je ne me baladais pas dans des systèmes riches, ici les gens se contentaient de ce qu’il y avait de moins cher au litre. D’un autre côté, je ne pouvais pas aller dans les systèmes fédéraux au risque de me faire emprisonner. Les systèmes impériaux ou de l’Alliance n’étaient pas la meilleure idée non plus, mon accent m’aurait probablement attiré des ennuis.
Arrivé chez Shae, je livrais les codes puis allais faire un tour sur le marché noir. J’ai pu y faire quelques trouvailles intéressantes donc Jo serait content. Je m'apprêtais à repartir quand Shae m'interrompis.
J’acceptais la mission avec plaisir. Rester un peu à Siusi me permettrait de rentabiliser le voyage et de découvrir un peu les alentours, ce que je n’avais pas pu faire la dernière fois.
Au final j’ai terminé la mission en moins d’une semaine, mon passé à la navy et mon Phantom m’ayant grandement facilité la tâche. Revoir autant de vaisseaux fédéraux m’a rappelé mon passé aussi, avant le Nervermore. Si seulement Marvin était là.. Je suis sur qu’on se serait enfui ensembles et qu’on aurait fait les 400 coups partout dans la Bulle. Bref, il est temps d’aller boire un coup au bar avant de repartir. Après 3 verres de gin je me rappelais que je ne tenais pas l’alcool. Après 5 verres je décidais de rentrer. Après 3 sauts je me prenais une étoile. Trop occupé à maudire le gin j’en oublie de claquer un dissipateur thermique. Ce n’est jamais bon de voir un nombre à 4 chiffres sur l’indicateur de chaleur. Je vérifie mes modules; ce n’est jamais bon de voir un seul chiffre sur l’état des modules. Après m’être écarté de l’étoile je décidais d’aller voir l’état des cuves tandis que l’unité de maintenance automatique tournait à plein régime. Une odeur étrange flottait dans le compartiment des cuves.. L’odeur de la bière s’était mélangé à un parfum caramélisé, un peu fumé. Je goutais alors l’étrange mixture, avec la peur d’avoir perdu deux mois de travail et une partie de mon argent. Eh bien.. Le goût était surprenant, mais pas mauvais. C’était plutôt bon même ! Le vaisseau était en piteux mais au moins j’avais trouvé ma recette !
De retour à Auscapaka, je donnais la marchandise à Jo et j’appelais les mécaniciens pour retaper le Phantom. La tête qu’ils ont fait en voyant le vaisseau m’a bien fait rire, la facture un peu moins. Les réparations terminées je reprenais les missions classiques. Cela faisait du bien d’être de retour parmi les Blue Poss !
Quelques semaines plus tard je recevais un message de Shae.
Quoi ? Encore un voyage de plus de 250 années lumière ? Ca faisait loin cette histoire, heureusement que c’était pour la bonne cause. Jo lui était content, il me voyait de moins en moins mais à chaque fois que je partais ses alliances avec les autres factions se renforçaient, et il voyait bien dans ce voyage une manière de se rapprocher du Bar.
Avant de partir j’avait pris la liberté de doubler l’espace cargo reservé à la brasserie, que je mis à contribution lors du voyage. Arrivé sur place j’ai pu rencontrer Timetsuki, personnage encore plus barré et assoiffé que Shae elle même. Nous nous assis autour d’un verre et vite entendus. Quelques hectolitres de bière en plus ne pouvaient que lui faire plaisir! Il me proposait aussi de bosser pour lui, et j’avoue que les missions qu’il proposaient attisaient ma curiosité. Ariatia était à côté de Siusi et je commençais à apprécier cette région, j’acceptais donc avec plaisir. Tim commençait à me raconter l’histoire du bar, et au fil des anecdotes il stimulait ma soif d’aventure. Parlant de soif, c’est qu’il a une sacré descente le bougre ! Toute cette discussion m’avait fait oublier ce que je buvais et je me suis vite retrouvé par terre, tandis que l’autre parlait avec son verre.
Une dénommée Charlène s’est alors rapprochée de nous, son verre d’eau à la main.
“Tim’, je t’ai déjà dit mille fois d’arrêter de boire dès le matin, regardes dans quel état t’as mis le nouveau !”
“C’est ta mère qui boit !” Rétorqua Tim, avant de sortir du bar en titubant.
C’est ainsi que je rentrais dans le bar, des étoiles dans les yeux, de l’alcool dans le sang et un mal de chien à la tête.