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Première mission xeno



Journal de bord du Cheikh LEFOUDELAMACHETTE – Opération Cocijo
Date : 14 décembre 3309.
Vaisseau : Krait Mk II – Fonction : Combat anti-xéno – Équipage : NICEMAN (officier des opérations)


Entrée dans la zone de guerre
Nous venions de quitter le porte-vaisseaux, engagés dans l’opération contre le Titan Cocijo, un colosse thargoid qui menaçait le système Sol. Jusqu’ici, mon équipage et moi étions affectés aux missions d’évacuation de civils, mais cette fois, l’ADF avait besoin de chaque pilote capable de manier les armes AX. Avec NICEMAN à mes côtés, nous allions affronter l’ennemi de front.
L’approche du Titan n’était pas une tâche aisée. Dès l’entrée dans la zone, un nuage caustique épais recouvrait l’espace, réduisant considérablement la visibilité et mettant à l’épreuve les filtres anti-caustiques de notre vaisseau.
Les mines xéno flottaient dans le vide, des armes sournoises prêtes à exploser au moindre faux pas. La navigation dans ce champ de mort était un défi de chaque instant.
"Cheikh, onde en approche !" hurla NICEMAN, brisant le silence tendu du cockpit."
Les ondes de choc xéno émanant du Titan étaient imprévisibles et dévastatrices. Sans l’activation rapide des neutralisateurs d’ondes xéno, nous aurions été projetés dans le nuage, à la merci des mines. Le neutralisateur fit son travail, absorbant l’onde et nous permettant de continuer à avancer.
Après des kilomètres de lutte contre les éléments, la silhouette monstrueuse du Titan apparut enfin, immense et menaçante.

L’assaut sur le Titan
Le plan était clair : neutraliser les cheminées du Titan. Ces structures colossales étaient cruciales pour le faire sortir de sa carapace et révéler son cœur, la cible ultime.
Mais tout autour du Titan, un autre danger nous attendait : ses tourelles lance-missiles caustiques. Ces armes automatiques, positionnées sur toute la surface du Titan, tiraient des projectiles corrosifs capables de traverser nos boucliers et d’endommager la coque en quelques secondes.
"NICEMAN, surveille les tourelles ! Je m’occupe des drones !"
Je plongeai le Krait dans une série de manœuvres pour éviter les missiles et les drones thargoids qui défendaient leur maître. Pendant ce temps, NICEMAN verrouillait les cheminées et lançait des missiles à nanites, ciblant avec précision chaque point vulnérable.
Nous parvînmes à neutraliser sept cheminées sur huit, infligeant de lourds dégâts au Titan. La créature sembla hurler, un son profond et vibrant, avant que son cœur ne s’ouvre enfin. Un spectacle terrifiant : une sphère palpitante d’énergie, exposée mais furieusement défendue par des drones et des tourelles encore actives.

Le cœur exposé
"Cheikh, le cœur est ouvert ! On n’aura pas de deuxième chance !"
Je guidai le Krait au plus près du cœur, esquivant les tirs de tourelles et de drones, tandis que NICEMAN vidait nos dernières munitions de missiles sur la cible. Chaque tir touchait sa marque, faisant trembler le Titan sous les explosions.
Mais les systèmes du vaisseau montraient des signes d’épuisement. La coque était criblée de dégâts causés par les missiles caustiques, et les filtres anti-caustiques étaient surchargés.
"NICEMAN, on a assez fait. Prépare-toi pour la retraite."

Fuite sous pression
Quitter la zone n’était pas une mince affaire. Le nuage caustique, les mines et les drones rendaient toute sortie périlleuse. Et comme si cela ne suffisait pas, le Titan lança une dernière onde de choc pour nous empêcher de partir.
"Activation du neutralisateur !" hurlai-je, mais c’était trop tard.
L’onde nous frappa de plein fouet, projetant le Krait à une vitesse folle. Les systèmes étaient au bord de la rupture, mais cette impulsion, bien que violente, nous permit de sortir rapidement de la zone dangereuse.
Notre vaisseau était dans un état pitoyable, la coque rongée par les résidus caustiques et les alarmes retentissant de toutes parts. Mais nous étions vivants.


Retour au porte-vaisseaux

À notre retour, le Krait ressemblait à une épave flottante. Les ingénieurs du porte-vaisseaux s’empressèrent de le prendre en charge, impressionnés que nous ayons réussi à le ramener dans cet état.
Les organisateurs de l’opération nous félicitèrent pour notre bravoure et notre efficacité. Bien que nous n’ayons pas pu neutraliser toutes les cheminées, les dégâts infligés au cœur du Titan Cocijo furent suffisants pour considérablement affaiblir cette menace.
"Je te l’ai déjà dit c’est pas une mission si on revient pas en morceaux."
Nous avions réussi à neutraliser deux des cinq cœurs du Titan Cocijo. Bien que l’opération ne soit pas terminée, les dégâts infligés étaient suffisants pour ralentir sa progression et donner un avantage aux autres escadrons.
Les organisateurs de l’attaque nous félicitèrent pour notre bravoure et nous promirent des récompenses à la hauteur de nos exploits. Mais dans mon esprit, une seule pensée persistait : le combat contre Cocijo n’est pas terminé. Il faudra revenir, et cette fois, aller jusqu’au bout.

LEFOUDELAMACHETTE Fin de transmission.
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